Le PS propose de développer fortement des réseaux de transports en commun, de garantir un temps d'accès aux services essentiels, de réduire la fracture numérique rurale, de créer des zones de développement économique de proximité et de soutenir les associations de l'intérêt général.
Le Ps s'est fixé trois priorités. La première consiste à réinvestir politiquement les services publics et à remettre l'Etat en position de stratège. Cela consistera tout d'abord à mettre en oeuvre un véritable plan de rattrapage dans le domaine des services publics directement liés au respect de la dignité des personnes : la santé, l'éducation et la sécurité. Il s'agira également de procéder à une véritable entreprise de démocratisation des services publics.
Le second enjeu est de retrouver une capacité d'expertise publique, qui doit accompagner cette réappropriation politique et démocratique de nos services publics. Il n'y aura pas d'Etat stratège sans collectivités locales qui ont, face aux opérateurs privés, des moyens d'étude, d'expertise et de conseil indépendant. C'est l'enjeu primordial que nous portons à travers l'agence publique pour le conseil et l'expertise.
Enfin, la troisième mesure consiste à redéfinir à travers les services publics un contrat d'égalité, de solidarité et de performance entre les collectivités urbaines, mais surtout rurales, et l'Etat. Celui-ci doit retrouver la parole qu'il a perdue. Deux mesures pour cela : le contrat de continuité et de présence des services publics et les conférences locales et territoriales du service public auxquelles les citoyens doivent être associés, parce que se réapproprier les services publics est un de service public.