Invitée des 4 Vérités sur France 2 le mercredi 8 septembre, Martine Aubry a estimé qu'il fallait «reprendre à zéro» la réforme des retraites, selon elle «injuste et inefficace», au lendemain de la très forte mobilisation contre le projet du gouvernement....
«Dans une démocratie, quand la population est dans la rue, quand il y a plus de 2 millions de personnes et beaucoup de gens qui les soutiennent, eh bien on doit écouter, on doit entendre et je crois que le gouvernement doit reprendre à zéro cette réforme qui est à la fois injuste et inefficace»...«Je pense que le président de la République doit entendre cela», a-t-elle ajouté. «Je demande vraiment très solennellement au président de la République, puisque c'est lui qui porte aujourd'hui cette réforme et il va s'exprimer ce matin, de recevoir les syndicats, de recevoir l'opposition, dont les socialistes, puisque nous avons un contre-projet».
Selon Martine Aubry, il faut aussi «arrêter le débat parlementaire» qui a débuté mardi à l'Assemblée nationale. «Si ce n'était pas le cas, nous continuerions à faire (...) nos propres propositions pour montrer aux Français que bien sûr il faut une réforme, bien sûr il faut prendre en compte l'allongement de la durée de vie mais il faut le faire de manière juste»....«Il y a une autre façon de traiter le problème des retraites, c'est ce que nous allons dire et c'est pourquoi il faudrait reprendre tout à zéro». «Bien sûr» le passage de l'âge légal de départ de 60 à 62 ans «est la mesure la plus injuste qui soit puisqu'elle pénalise les 3 millions de personnes qui ont commencé à travailler avant 19 ans»...«On a aujourd'hui un gouvernement qui passe son temps à dire des contrevérités», a-t-elle accusé. Quant à Nicolas Sarkozy, «il donne l'impression d'être un dur, d'arriver à régler des problèmes mais il le fait sur le dos des plus fragiles, c'est ça qui est honteux».
Sur les emplois fictifs à la Ville de Paris : Martine Aubry a estimé qu'avec l'indemnisation par l'UMP de la ville de Paris dans l'affaire des emplois fictifs Bertrand Delanoë avait «obtenu raison» et que c'était désormais un «problème» de répartition des sommes entre Jacques Chirac et l'UMP. «C'est un problème entre Jacques Chirac et l'UMP de savoir comment ils vont répartir ces sommes que Jacques Chirac doit rembourser à la mairie de Paris»...«Bertrand Delanoë a bien fait de porter plainte sur ces emplois fictifs. Il a obtenu raison et il obtient aujourd'hui réparation pour que les contribuables parisiens puissent récupérer leur argent. Après, c'est une répartition entre les deux»...Mais, a-t-elle souligné, «le procès pénal continue avec les poursuites contre ceux qui ont réalisé effectivement ces emplois fictifs».
Sur les emplois fictifs à la Ville de Paris : Martine Aubry a estimé qu'avec l'indemnisation par l'UMP de la ville de Paris dans l'affaire des emplois fictifs Bertrand Delanoë avait «obtenu raison» et que c'était désormais un «problème» de répartition des sommes entre Jacques Chirac et l'UMP. «C'est un problème entre Jacques Chirac et l'UMP de savoir comment ils vont répartir ces sommes que Jacques Chirac doit rembourser à la mairie de Paris»...«Bertrand Delanoë a bien fait de porter plainte sur ces emplois fictifs. Il a obtenu raison et il obtient aujourd'hui réparation pour que les contribuables parisiens puissent récupérer leur argent. Après, c'est une répartition entre les deux»...Mais, a-t-elle souligné, «le procès pénal continue avec les poursuites contre ceux qui ont réalisé effectivement ces emplois fictifs».